Braquage dans ma ville

Aniche : un commando attaque à l'explosif un dépôt, butin de 1,6 million d'euros








Un commando lourdement armé a attaqué à l'explosif le centre de dépôts de fonds Denizart protection sécurité services (DPS2) vers 5h, à Aniche, près de Douai, et s'est emparé d'environ 1,6 million d'euros, a-t-on appris de sources policières.


Le commando, composé de six hommes portant des brassards de police, a fait feu en direction de deux véhicules de police et d'une marchande de journaux - sans que l'on sache s'il la visait directement - sans faire de blessés. Encagoulés et armés notamment de fusils à pompe et de pistolets mitrailleurs, les hommes ont pris la fuite à bord de deux véhicules équipés de gyrophares.
Les trois employés de la société présents au moment des faits s'étaient réfugiés dans une salle sécurisée, et n'ont eu « aucun contact direct » avec les malfaiteurs, a-t-on indiqué de sources policières. Ils ont toutefois été « choqués et hospitalisés ».

Les membres du commando ont d'abord neutralisé « de manière assez rudimentaire » les grilles d'accès au site de la société, déjà braquée au cours de l'été 2007. Puis, ils ont fait exploser une grille d'accès à la salle de comptage et une petite trappe dans cette salle. Ils ont ensuite pu faire passer l'argent de la salle de comptage à leurs véhicules et ont emporté plusieurs armes de convoyeurs de fonds.

Des policiers d'Aniche, alertés par un appel passé depuis la société braquée, ont essuyé de premiers coups de feu dans leur véhicule en passant devant le bâtiment, avant que les malfaiteurs ne prennent la fuite en voiture. En s'échappant, ces derniers ont à nouveau ouvert le feu en direction d'un autre véhicule de police, venu en renfort.

Quatre hommes avaient été mis en examen et écroués entre fin mai et début juillet, soupçonnés d'avoir pris part au braquage à l'explosif du même dépôt de fonds le 25 juillet 2007.

« C'est une société qui est souvent visée, notamment parce qu'elle est dans une zone déserte », a-t-on fait remarquer de source policière. « Les conditions de sécurité posent sans doute question mais ce n'est pas un problème de police », a-t-on ajouté.

L'enquête a été confiée à la Police judiciaire de Lille et à l'Office central de lutte contre le crime organisé.

S'inquiétant d'une « montée inquiétante de la violence », le syndicat Unsa-Police a par ailleurs déploré dans un communiqué le fait que « le département du Nord (soit) victime, comme beaucoup d'autres, d'un manque d'effectifs ».

Ca c'est passer dans ma ville reveillet par les coup de feu à 5h du mat

Tu m'ettone que tu as du etre reveiller

ont à bien eut peur